Essai sur l'avachissement de la population
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« Le crime de penser n'entraîne pas la mort » C’est en cette citation de Georges Orwell que je me permets d’ouvrir cette réflexion sur un sujet propre à toute société actuelle : L’avachissement de la population. Car si beaucoup l’ont critiqué, analysé, projeté dans l’avenir, personne n’a su la stopper. Mais que peut-on déjà définir par avachissement de la population ? A mon sens, il s’agit du fait d’aplanir toute forme de savoir, de réflexion, de notion, de rendre lisse et insipide l’information ou encore de vulgariser la science. De telle sorte que cet amas de savoir s’insère à la perfection dans un univers clos que l’on nomme société. C’est d’après cette perception du thème que je m’apprête à commenter le sujet.
Car s’il y a bien un exemple singulier s’il en est, du fait de son universalité, c’est le marché économique, et plus particulièrement la consommation, et donc le consommateur. Nous. Je n’oserais pas dire « vous », car comme vous tous, j’use et j’abuse de ce système de consommation que je me plais tant à critiquer, mais qui n’oublions pas, m’a donné cet ordinateur, ce téléphone, ces chaussures ou encore cette guitare. La consommation, qu’est-ce donc ? Au sens économique, le fait d’utiliser ou de transformer un produit. Dans cette société, nul homme ne peut naître sans avoir d’hors et déjà consommé. Nous consommons tous les jours, même sans nous en rendre compte. Il s’agit là d’une action tellement insignifiante, tellement ancré dans nos mœurs, que l’on ne