Essai sur l’article de Dhaouadi Inès
« La conception politique de la responsabilité sociale de l'entreprise :
Vers un nouveau rôle de l'entreprise dans une société globalisée »1
Depuis que le réchauffement climatique a devenu un problème pour l’humanité et que les scandales financiers2 sont de plus en plus souventes, l’entreprise n’est plus considéré une « affaire de société »3 tant qu’organisation localisée au cœur des changements économique et sociaux. Désormais l’idée de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) repend à cet enjeu en proposant une représentation élargie de l’environnement de firmes – entendu dans ses dimensions non seulement économiques et financières, « mais aller au-delà et investir davantage dans le capital humaine, l’environnement et les relations avec les parties prenantes »4 (définition selon la Commission européenne). Ainsi a partir de considérations étiques les entreprises ont forgé ce mouvement de la RSE pour contrôler l’ensemble des pratique et des comportements du personnel pour développer une « éthique d’entreprise », d’intervenir dans la vie de la Cité pour devenir une bonne « entreprise citoyenne », de peser sur les choix politiques ou d’intervenir dans les débats internationaux.
Je n’ai pas l’ambition de présenter une revue exhaustive, ni même étendue, du problème des compétences. Il n’existe pas vraiment sur ce sujet une vaste littérature. Je voudrais plutôt, et c’est un choix de méthode, commencé par énoncer que l’essence de cette article est le mouvement de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) qui a émergé seulement depuis quelques années en Europe.
L’auteur de cet article remarque que dans « la littérature managériale francophone » il n’y pas des études sur la nouvelle conception politique de la RSE. Et pour élucider cette conception il veut montrer d’abord l’évolution de la RSE qu’il y a eu dans histoire de la société qui a amené à l’émergence de la conception