essai
En 2015, la technologie est plus que présente dans nos vies. Nous avons toujours notre cellulaire, d’ailleurs, plusieurs écoles au Québec veulent autoriser les cellulaires en classe à des fins pédagogiques1. Les vrais contacts avec les personnes qui sont à nos côtés sont de plus en plus rares. Peut-être est-ce notre façon de nous couper de cette vie en société ? J’ai l’impression qu’il n’est pas naturel à l’homme de vivre en société : «Nos manières d’appréhender chacun des enjeux auxquels nous sommes soumis sont complètement dénudées d’imagination, d’indépendance de pensée, de véritable liberté2.» J’ai une étrange impression que le fait d’entretenir des relations me demande un effort.
Il y a aussi les rapports que nous avons avec nos connaissances. J’ai l’impression que nous sommes incapables de nous montrer tels que nous sommes réellement. Nous avons devant les autres cette facette d’un Je qui ne nous représente pas, on veut montrer aux autres quelqu’un n’est pas conforme avec notre identité, nos valeurs, nos passions, etc. Nous avons ce besoin d’être (en présence des autres) quelqu’un que nous ne sommes pas. Nous avons cette double vie, parfois même plus, qui nous empêche d’avoir ce peu de liberté que d’assumer la personne qu’on est réellement. Il n’est pas facile de se connaître, mais d’assumer qui l'on est, encore moins. J’imagine