Le 3 février 1984, le premier enfant conçu grâce à un don d’ovule vit le jour. Depuis, des questions et des opinions se sont formés autour du débat concernant le don d’ovocytes et aujourd’hui, de nombreux couples se tournent vers cette solution pour fonder une famille. Cette pratique est-elle éthiquement convenable ? Devrait-on rémunérer les donneuses ? La question est complexe… Dans le texte qui suit, vous en apprendrez d’avantage sur le don d’ovule et le problème qu’il vise à résoudre, les avantages et les limites de cette pratique médicale, la manière dont elle affecte toutes les sphères de notre société, ainsi que ma prise de position sur le sujet.

Le don d’ovocytes est une pratique médicale qui vise à permettre à des couples avec des problèmes de stérilité ou de santé de mettre un enfant au monde. Les femmes qui font recours à cette pratique sont celles dont les ovaires sont détruits à cause des traitements d’une maladie comme le cancer, celles qui sont plus âgés et qui ont atteint la ménopause, celles qui ont eu une ménopause précoce vers 15-20 ans (5% des femmes), celles qui ont des ovules n’ayant pas la capacité de concevoir un enfant (à cause d’anomalies génétiques) ou les femmes qui sont atteintes ou porteuses d’une maladie héréditaire et qui souhaitent ne pas transmettre cette maladie à leur enfant. Si un couple choisit de faire recours au don d’ovules, la femme fera partie d’une liste ou elle devra attendre qu’une femme lui fasse don de quelques ovules. Généralement, cette pratique implique le procédé in vitro pour féconder les ovules par les spermatozoïdes du conjoint de la receveuse. Par la suite, les ovules fécondés sont introduits dans l’utérus de la receveuse qui donnera naissance à un enfant ayant le code génétique de son conjoint ainsi que de la donneuse d’ovules. Pour ce faire, la réceptrice devra prendre les médicaments nécessaires pour que son cycle ovarien coïncide à celui de la donneuse. Ainsi, les ovules pourront être implantés chez la