ESSENTIELLE :
La description des lieux est parfois obligée car le lecteur doit vivre les émotions et comprendre facilement la situation et le paysage ou celle-ci se déroule. Certaines descriptions plus poussés sont obligées si elles permettent d’apporter une plus grande compréhension de l’action.
Au contraire avec des auteurs comme Zola, Balzac on voit la description et chez les contemporains aussi, ce qui fait dire à Merleau-Ponty, dans L'Œil et l'Esprit: Description comme "ce cri inarticulé des choses, réveille dans la vision ordinaire des puissances dormantes, un secret de préexistence.
Cela permet d' la consistance au roman en termes de nombre de pages car à cette époque on payer par pages et non par qualité.
François René de Chateaubriand [1768-1848], Mémoires d’outre-tombe, livre premier, chapitre III
Jean-Jacques Rousseau [1712-1778], Les Confessions, livre premier, 1771
Georges Perec, [1936-1982], W ou le Souvenir d’enfance
Nathalie Sarraute [1900-1999], Enfance.
INUTILE :
Dans certaines situations ou l’action se passe dans un milieu qui ne change pas .Il ne faut pas " encombrés " le texte par une description trop longue car, l’action et le suspense seraient trop " diluer " et perdraient de leurs forces.
André Breton dans le Manifeste du surréalisme nous disait: "le procès de l'attitude réaliste". Il vitupérait contre les descriptions, dénonçant "le caractère circonstanciel, inutilement particulier, de leurs notations. "Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile" (Boileau)
Stendhal: " De longs détails tuent l'imagination".
La description dans un roman, ne doit pas être un catalogue long et fastidieux. Il faut décrire, dans l’action et le déroulement de l’histoire, seulement ce qui est nécessaire pour que le lecteur comprenne sans effort le décor sans perde le fil de l’histoire et de