Maitrise de la ventilation
Pour vivre, notre corps doit en continu s’alimenter en

oxygène qu’il puise dans l’air qu’il respire et rejeter le gaz carbonique qu’il fabrique en produisant de l’énergie nécessaire au fonctionnement de ses cellules : c’est le rôle de la respiration.
Rappel (cours de pascal) : l’envie de respirer provient en premier lieu de l’excès de CO2 dans le sang, il est le stimulus essentiel de l’inspiration.

LES ADAPTATIONS DE LA VENTILATION DU
PLONGEUR EN SCAPHANDRE
1/ Le détendeur modifie notre manière de ventiller
A l'inspiration, après un bref effort nécessaire pour ouvrir les clapets, le détendeur délivre de l’air : l’inspiration reste légèrement active.
A l'expiration, il faudra fournir un effort pour lutter contre la pression ambiante et la valve d'évacuation du détendeur. La seule élasticité pulmonaire ne suffit pas, l'expiration va donc devenir active (sur terre au repos elle est passive).

2/ En plongée, plusieurs facteurs sont responsables de l’augmentation du travail ventilatoire.
- Au fur et à mesure que la pression augmente, la densité de l’air augmente.
Ex : en surface nous respirons de l’air à 1 bar à 40 mètres nous respirons de l’air à 5 bar.
Plus nous allons descendre plus nos muscles ventilatoires vont travailler, l’augmentation de la densité de l’air demande une plus grande amplitude à l’inspiration comme à l’expiration. - La combinaison comprimant plus ou moins la poitrine.
- La réduction de l’élasticité de la cage thoracique avec l’élévation de la pression ambiante.

Le contrôle ventilatoire
Gérer sa respiration sous l’eau, c’est apprendre à effectuer un contrôle ventilatoire, gage de sécurité dans toute situation de plongée :
- Prendre conscience de sa ventilation : rythme lent et profond à 10 cycles/ min
- Forcer sur l'expiration et limiter l'inspiration contrairement au réflexe inné.
- Réaliser des pauses ventilatoires en fin d’inspiration de 3 à 5 s si difficile à tenir ≤ 2s, début d’essoufflement ; ne pas