Est ce que l’introspection que l’on prend conscience de soi ?
En effet, si nous venons à nous demander qui nous sommes c’est que, avant tout, nous sommes. Comment pourrions-nous nous questionner sur les idées qui nous traversent l’esprit, les sentiments qui nous remuent si nous n’étions pas des entités à part entière pour les avoir ? La réflexion tournée vers moi-même est la garantie de la substance de mon moi qui subsiste quoi qu’il advienne. En effet, même en poussant les réflexions d’un voyage d’introspection jusqu’à remettre en question la fiabilité de la conscience que nous avons du monde extérieur, ou de notre corps, ce sont les interactions entretenues avec nos mondes intérieurs desquels nous avons constamment accès qui consistent malgré tout. Lorsque Descartes dit « je suis, j’existe » est nécessairement [vrai] toutes les fois que je la prononce », c’est ce qu’il nous explique aussi. Même avec un doute hyperbolique et …afficher plus de contenu…
Afin d’établir une représentation authentique au possible ce que nous sommes, il faut mêler diverses perceptions extérieures : celles que l’entourage de nos proches transmet par la parole comme celles de notre reflet dans les miroirs, les cours d’eau,… En outre, l’’introspection semble rendre possible une prise de conscience de son être à un moment donné cependant celle-ci est non seulement biaisée, elle est aussi très éphémère. Le monde est en constante évolution, nous aussi, et se constituer une image de notre personne un moment donné sera incomplète voire fausse quelque temps plus tard. Également, une réflexion à elle seule ne peut pas éclairer tous les coins sombres laissés à l’inconscient, une intervention venant de l’extérieur est nécessaire. Cela peut-être des mimiques de