Le déterminisme des lois de la physique nous permet de prévoir la trajectoire de la balle. Conception philosophique d'après laquelle, certaines conditions étant réunies, les phénomènes qui se produiront sont à la fois inévitables et prévisibles. Selon cette doctrine, la nécessité est la loi qui gouverne l'univers. De plus, cette liberté déchaînée tombe dans son contraire : l'homme ne choisit ni ne maîtrise son existence, il sert son plaisir, il est prisonnier de ses désirs. Il semble alors déterminé de part en part, comparable à une pierre en chute libre, abandonné à son propre déterminisme, incapable d'exercer sa propre volonté. Le plaisir et l'absence de règles ne sont donc pas la liberté ! La liberté et la raison Être libre n'est pas se laisser aller à tous les plaisirs, mais être pleinement l'auteur de ses actes : c'est se déterminer soi-même. Pour Kant, si je poursuis mes penchants sensibles, je ne suis pas libre, mais déterminé affectivement : j'obéis à mes sens, à mon corps, à mes désirs. C'est que la liberté met en oeuvre la raison, et non les satisfactions sensibles. La liberté et le devoir Or, que commande la raison ? Elle commande d'accomplir son devoir, qui est obéissance à la loi morale. On conçoit habituellement la liberté comme la capacité d’agir sans contrainte, ou encore comme la faculté d’effectuer des choix sans y être obligé ni forcé. Dans son sens le plus courant, la liberté tendrait donc à se confondre avec le libre arbitre, c’est-à-dire la capacité de se déterminer par soi-même, spontanément et