Etre ouvrière en France au XIXème
« Etre ouvrière en France au XIXème siècle »
Introduction:
En 1906, les ouvrières représentent 31,8% des femmes actives, plus de 2 millions, alors qu’en 1821 environ 60% de femmes paysannes.
La première révolution industrielle (1780-1820) et la seconde révolution industrielle à partir de 1880 provoquent une croissance rapide de ce secteur (Angleterre puis se répand dans les pays d’Europe comme la France). Au XIXe siècle, le nombre d’ouvriers augmente progressivement, il faut également compter un nombre de femmes et d’enfants croissant dans la population ouvrière.
L’ouvrière est une femme qui loue ses services dans le cadre d’un travail artisanal, industriel ou agricole en échange d’un salaire. Par définition, cela fait référence au statut du salariat et à l’exercice d’un travail manuel.
Le développement de l’industrialisation et de la mécanisation au 19ème siècle, va continuellement modifier le statut des ouvriers. Grâce aux révolutions industrielles. Les femmes vont elles aussi pouvoir s’insérer progressivement dans le monde du travail jusque-là majoritairement masculin (avant majorité paysanne, et femmes en villes travaux manuels ou domestiques)
→ Comment se modifie la condition ouvrière des femmes, tant au niveau du travail, que de la vie quotidienne au 19ème siècle, de par les mutations que connaît la société française ?
→ I- Etre ouvrière c’est s’inscrire dans les mutations du siècle
II- Etre ouvrière c’est participer à la création d’une culture ouvrière et assurer son rôle de femme
III- Etre ouvrière c’est aussi se confronter à une société inégalitaire
→ Bibliographie
Les femmes ont toujours travaillé, Sylvie Schweitzer, Editions Odile Jacob
Les femmes ou les silences de l’histoire, Michelle Perrot, Editions Champs histoire
Les ouvriers dans la société française, Gérard Noiriel, Editions Points
I- Etre ouvrière c’est s’inscrire dans les mutations