Etude de cas d'un film- des gens comme les autres
Des gens comme les autres sera distingué par quatre Oscars[3]: celui du meilleur film, celui du meilleur second rôle pour Timothy Hutton, celui du meilleur réalisateur pour Robert Redford et celui du meilleur scénario adapté pour Alvin Sargent. Et lorsque l’on envisage la communication comme une notion vitale du système familial, que l’on sait que la famille se présente comme une valeur centrale pour l’adolescent[4] - tant dans son discernement qu’au niveau de son développement intellectuel et affectif en tant qu’elle est « le foyer des échanges les plus intenses entre les individus[5]» - on ne peut, effectivement, que saluer Des gens comme les autres par l’illustration saisissante qu’elle nous en propose. Cette étude voudra appuyer le fait, en accord avec la vision des auteurs du livre et du film, qu’une communication pathologique dans le berceau familial peut engendrer une structuration psychique fragile et mener à la mise en place de défenses pathologiques jusqu’à l’émergence d’une conduite suicidaire. Et ce, particulièrement lors du passage délicat qu’est la traversée du processus d’adolescence. Elle soulignera également qu’un pronostic favorable est