Etude de cas d'un film- des gens comme les autres

8249 mots 33 pages
Née le 29 mars 1936, Judith Guest est une romancière américaine. Elle étudie à l'Université du Michigan l'anglais, puis se passionne pour la psychologie. Devenue enseignante, elle exerce quelques années avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Son premier livre, Ordinary People, sera traduit en français par Des gens comme les autres[1]. Lorsque Robert Redford découvre ce roman en 1976, l’année même de sa publication aux Etats-Unis, il en achète les droits avant que l’ouvrage ne devienne un best-seller, afin de le porter à l’écran : « Ce qui m’a motivé, c’est la défense de la famille, institution décriée, dans laquelle les gens étouffent de ne pas s’exprimer. Ils ne veulent jamais perdre la face, ce qui est pire que tout[2].», dit-il alors… Ce sera son premier film en tant que réalisateur.
Des gens comme les autres sera distingué par quatre Oscars[3]: celui du meilleur film, celui du meilleur second rôle pour Timothy Hutton, celui du meilleur réalisateur pour Robert Redford et celui du meilleur scénario adapté pour Alvin Sargent. Et lorsque l’on envisage la communication comme une notion vitale du système familial, que l’on sait que la famille se présente comme une valeur centrale pour l’adolescent[4] - tant dans son discernement qu’au niveau de son développement intellectuel et affectif en tant qu’elle est « le foyer des échanges les plus intenses entre les individus[5]» - on ne peut, effectivement, que saluer Des gens comme les autres par l’illustration saisissante qu’elle nous en propose. Cette étude voudra appuyer le fait, en accord avec la vision des auteurs du livre et du film, qu’une communication pathologique dans le berceau familial peut engendrer une structuration psychique fragile et mener à la mise en place de défenses pathologiques jusqu’à l’émergence d’une conduite suicidaire. Et ce, particulièrement lors du passage délicat qu’est la traversée du processus d’adolescence. Elle soulignera également qu’un pronostic favorable est

en relation

  • Analyse Les cinq visages de Camille Brunelle
    568 mots | 3 pages
  • Tricherie
    38463 mots | 154 pages
  • Crtique de fim
    419 mots | 2 pages
  • Commentaire
    801 mots | 4 pages
  • Les friches culturelles
    2030 mots | 9 pages
  • Barrydon, kubrick
    2324 mots | 10 pages
  • Plaidoirie claude gueux avocat
    341 mots | 2 pages
  • Histoire Des Arts Oeuvre 1 LA VE EST BELLE
    1104 mots | 5 pages
  • Hehe
    1401 mots | 6 pages
  • Poulin chagrin 2013
    9897 mots | 40 pages
  • Analyse de l'incipit du roman "oscar et la dame rose" d'e. e. schmitt
    836 mots | 4 pages
  • robert burns
    341 mots | 2 pages
  • giornal
    1149 mots | 5 pages
  • Barjavel
    540 mots | 3 pages
  • Albert camus l'etranger, dissertation
    2003 mots | 9 pages