La lecture de carte permet d'étudier un monde de plus en plus complexe, notamment d'analyser les inégalités de développement. Les deux documens sont des cartes. La première, en anamorphose, permet de voir les inégalités Nord-Sud. La deuxième, en projection polaire montre à travers les flux aériens la mondialisation des échanges et ses limites. En quoi ces deux cartes permettent-elles en partie une lecture géoéconomique du monde ? Nous étudierons d'abord la limite Nord-Sud en tant que réalité toujours vraie puis nous verrons dans une deuxième partie l'évolution de cette fracture Nord-Sud.

Tout d'abord, la limite Nord-Sud est toujours une réalité. En effet, cette limite distingue les pays les plus développés, qui sont principalement situés au Nord, des pays les moins riches qui sont majoritairement des pays du Sud . Ainsi, la première carte ous indique que les Etats-Unis, situés au Nord, ont un PIB de 14 526 milliards de dollars alors qu'un pays du Sud tel que l'Uruguay a un PIB de 15 milliards de dollars, soit 10 fois inférieur, le PIB étant un indicateur de la richesse produite par un pays en 1 an. Aussi, la carte compare les différents IDH des pays. L'indice de développement humain, compris entre 1 et 0, prend en compte le PIB par habitant, le taux d'alphabétisation et l'espérance de vie. Ainsi, l'Italie a un IDH de 0,9 alors que celui du Soudan est d'environ 0,4. De façon générale, on remarque que les pays riches ont un IDH élevé alors que les pays en développement ont un IDH moyen à faible. Le deuxième document quant à lui met en évidence les différences de flux aériens synonymes d'une mondialisation des échanges inégale. On observe un trafic de marchandises plus important entre les pays de la triade, soit l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale et le Japon, des pays du Nord. Ainsi, l'Europe occidentale représente 32% du trafic mondial alors que l'Amérique latine n'en représente que 4%. Aussi, les principaux HUBS mondiaux se situent également dans le Nord,