etude de la parentée entre l'egypte et le reste de l'afrique exemple le senegal
- 12 patriarches conseillers, descendants directs des compagnons de Dinga. Ils avaient été choisis à cause de leurs connaissances et de leur personnalité. Les Kaya Maga les réunissaient pour étudier et discuter de toutes les situations, de tous les problèmes et de leurs solutions possibles, avant que ne soient convoqués les chefs de clans wage pour l’action.
- 18 généraux nana. Ces chefs de guerre étaient chargés de l’organisation de l’armée et de superviser les opérations sur le terrain. Obligatoirement 9 d’entre eux montaient des chevaux roux et les 9 autres des chevaux blancs.
- 12 Fado, gouverneurs militaires responsables des régions. Le texte mentionne toujours les 4 fado, qui furent gouverneurs des quatre premières régions mises sous leur responsabilité militaire. Au fur et à mesure de l’extension de l’empire, il y eut 12 « provinces » régies par 12 fado.
- 12 hida, officiers supérieurs, et 18 éclaireurs, montant aussi des chevaux blancs et des chevaux bais : le retour de ces derniers indiquait que l’ennemi était en vue. Le soin avec lequel sont précisées les couleurs des montures des généraux et des éclaireurs témoigne à lui seul l’importance du cheval dans la société Soninké traditionnelle.
- 7 notables chargés de surveiller les wage afin que tous les interdits soient respectés. Ils étaient secondés de 7 assistants.
- 4 responsables de le police, dits samasa duara dyuwara. L’armée comprenait des cavaliers, des chars, une infanterie à pied ; les guerriers étaient tous armés, soit d’armes de jet, soit de lances, soit d’arcs et de flèches empoisonnées.
Les guerriers construisaient eux-mêmes leurs chars. Ceux-ci étaient très légers : les jantes étaient confectionnées avec un assemblage de trois branches de bois de nombo, sorte de rotin flexible et très solide, ceinturé par des lanières de cuir. Les rayons, au nombre de quatre, les moyeux, l’essieu, le timon