Etude de la septième proposition de kant (idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolite)
Pour répondre à ce problème l'auteur commence par affirmer l'existence d'une téléologie de la nature, comme elle ne fait rien en vain tout a un fin. Ainsi l'existence de la raison chez l'homme qui se développe au fil de l'histoire doit elle aussi poursuivre une fin, un but. Il serait absurde de penser que la raison ait été donnée ) l'homme dans le seul but qu'il en fasse un usage irrationnel : guerre, avidité, égoïsme, etc. Dans cette proposition Kant va nous montrer le rôle fondamental du travail dans le développement intellectuel et moral de l'homme.
Comme il nous l'a été dit dès l'introduction il nous faut suivre le principe suivant lequel il y a "un dessein de la nature". Cette idée d'un plan de la nature constitue le pivot de l’ouvrage. Ainsi, nous devons considérer que la nature poursuivait un but précis en cherchant à ce que nous tirions entièrement de nous-mêmes tout ce qui peut nous permettre de répondre à nos besoins. Ainsi quand l'animal suit son instinct qui est décrit ici comme une sorte de mécanisme, l'homme doit travailler. Or, le travail n'est justement pas une activité instinctive et pour deux raisons. La première c'est qu'il réclame une mobilisation de notre capacité à raisonner qui va alors se développer. La seconde c'est que par le travail l’homme se discipline il quitte sa "rudesse d'autrefois". Le travail a donc un aspect civilisateur puisque se consacrer au travail c'est se livrer à une activité sociale qui nous éloigne de notre égoïsme naturel.
En contraignant l'homme a travaillé puisqu' "elle semble même avoir trouvé du plus plaisir à être la plus économe possible" dans ses capacités instinctives à s'adapter à son milieu, la nature lui révèle alors progressivement sa vocation. En fait, sa destination c'est l'autonomie et la conscience de sa