Etude sectorielle aéronautique
Le Cameroun est membre de la Zone franc, via la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac), dont l’institut d’émission est la Banque centrale des Etats d’Afrique Centrale (BEAC). Le franc CFA, monnaie locale du Cameroun, est rattaché à l’euro, avec une parité garantie par le Trésor français, mais sa convertibilité et les transferts sont soumis à une règlementation des changes stricte. La meilleure monnaie de facturation des échanges est dont l’euro.
En Afrique comme ailleurs dans le monde, l’avion reste le moyen de transport le plus compétitif. En raison de sa fiabilité et de sa rapidité, il a relégué au second plan les déplacements par route, par train ou par mer.
De nombreux pays africains se sont dotés d’une compagnie aérienne des transports. Seulement, sur la vingtaine recensée sur le continent, sept à huit seulement peuvent être considérées comme viables. Les cinq meilleures en terme de fiabilité et de qualité de service étant de l’avis des experts Ethiopian Airlines, Kenya Airways, South African Airways, Royal Air Maroc, EgyptAir.
Le développement de l’industrie du transport aérien dépend de la qualité des infrastructures aéronautiques d’un pays, de l’importance du tourisme et plus particulièrement du degré de sûreté et de la sécurité de l’Etat. Le trafic aérien est essentiellement constitué de cols internationaux. En raison du principe d’inviolabilité des frontières et de la souveraineté des Etats, l’établissement de lignes aériennes entre les Etats est subordonné à la conclusion des accords aériens qui fixent les modalités de coopération et d’exploitation des services aériens entre les Etats.
Le Cameroun a conclu environ une cinquantaine d’accords aériens bilatéraux avec des pays amis.
En dépit des