etude sociologique de l'espace public d'une grande ville
Simmel est un sociologue né à Berlin en 1858 (mort en 1918). Il est ce que l’on peut considérer comme le pionnier de cette science humaine, en associant et non dissociant comme jusqu’à présent, les sciences et l’étude comportementale humaine et sociale.
Simmel s’intéresse aux mutations perceptibles et physiques de l’individu sous l’effet de l’urbanisation, aux capacités physique et psychique du citadin à comprendre et à s’adapter à ce milieu urbain ainsi qu’à la façon dont ce dernier le maîtrise.
Selon lui le citadin est un acteur de l’architecte qu’il ne faut pas brimer mais plutôt stimuler sa créativité et sa capacité d’adaptation.
Sennett est né 1943 à Chicago. Il est ce que l’on peut considérer comme l’opposant contemporain de Simmel. En effet ce sociologue s’intéresse également à l’étude des sciences humaines. Nonobstant Sennett ne considère le citadin comme un individu capable de s’émanciper en milieu urbain, trop rudoyé par la peur de la différence et de la confrontation. L’urbanisation est une forme d’oppression sur le citadin selon Sennett.
On observe alors la disparité mentionnée précédemment entre ces deux sociologues. Et c’est en nous appuyant sur cette dernière et sur les théories respectives de Simmel et Sennett que nous allons procéder à l’analyse d’une dérive en milieu urbain.
LA DERIVE
La dérive s’est effectuée en en plein cœur urbain de la ville de Grenoble en choisissant de déambulant tel un flâneur se laissant guider par les sensations qui lui sont soumises.
La marche commence à rue d’Agier. Nous flânons en nous laissant guider par les bruits et les ambiances environnantes. Le bruit est un élément omniprésent dans le