Introduction :
S’inscrivant dans la lignée de ses prédécesseurs qui conjuguent l’image de la mer à celle de la poésie comme Rimbaud dans le Bateau ivre Saint-Jon perse dans ce poème tiré du recueil Amers publié en 1957 revisite en le renouvelant ce pensif littéraire . Dans une perspective stylistique nous tenterons de mettre en valeur le parallélisme itératif qui règne dans ce texte ensuite ns ne pencherons sur les figures de ressemblances qui le ponctue pour terminer en fin avec l’analyse des différentes isotopies qui sont manifeste dans ce poème en prose. Parallélisme itératif : 1) Au niveau des structures phrastiques
Le parallélisme est une figure de style qui consiste en la répétition d'un segment phrastique semblablement construit et d'une longueur similaire ; se fonde donc principalement sur la juxtaposition et sur la coordination de deux syntagmes, de deux phrases ou de deux vers semblablement construits. Le parallélisme est la figure prédominante dans l’extrait c’est un procédé de style consistant à souligner la correspondance entre deux parties de l'énoncé tout en s'appuyant sur des reprises syntaxiques et rythmiques. Remarquons ainsi la structure des 4 premières strophes c’est une disposition A-B-A-B : la construction syntaxique de la première strophe est reprise dans la troisième ainsi que celle de la deuxième dans la quatrième. En outre les deux premiers vers du poème présentent une anaphore, ils débutent tout les deux par la séquence « Poésie pour » qui sera elle aussi reprise au niveau de la troisième strophe à deux reprises en tête des deux phrases qui la constitue. Nous avons aussi une épiphore c'est-à-dire qu’ils se terminent tout les deux par le même mot « Mer ». Sur le plan syntaxique, nous rencontrons plusieurs homéoptote ( figure de style qui repose sur la répétition de formes morphosyntaxiques sur la base d'un parallélisme grammatical des marqueurs morphologiques ou morphèmes : désinences verbales, terminaisons nominales