Evaluation douleur
Difficultés de l’auto-évaluation de la douleur chez l’enfant
Présentation du mémoire de et par Elise Boisgontier, psychologue clinicienne
Ce travail est une enquête, réalisée auprès d’infirmiers(ères) volontaires pour répondre à des questions sur les difficultés de l’auto-évaluation de la douleur chez l’enfant. ◗ METHODOLOGIE 17 infirmiers et infirmières de l’hôpital Trousseau (AP-HP) ont été interrogés sur leur pratique. 2 travaillaient en néphrologie, 4 en pneumologie, 3 en chirurgie orthopédique, 3 en hématologie, 3 en consultation maxillo-faciale et 2 en hospitalisation maxillo-faciale. Les entretiens étaient semi-directifs et concernaient les outils d’auto-évaluation utilisés, la préférence pour tel ou tel outil, l’âge à partir duquel l’infirmier les utilisait. Les questions suivantes ont été posées : - est-ce que l’auto-évaluation peut refléter autre chose que la douleur physique ? - l’outil employé est-il fiable ? Si oui, est-il toujours fiable ? Si non, pourquoi, et cela a-til conduit à son abandon ? - si l’auto-évaluation n’est pas satisfaisante, faites-vous appel à une tierce personne ? ◗ RESULTATS Les outils utilisés L’EVA ..................................................... 17 L’ENS (échelle numérique simple)........... 5 L’échelle des visages ................................. 6 L’observation ............................................. 2 La « grille » (non précisée)........................ 5 L’EDIN....................................................... 3 L’OPS......................................................... 3 L’échelle de San Salvadour ....................... 1 Il existe donc parfois une confusion entre les outils d’auto et hétéro-évaluation. En effet, la question de l’utilisation des outils portait sur l’auto-évaluation, mais les réponses évoquaient l’auto-évaluation comme l’hétéro-évaluation. L’outil préféré L’EVA arrive en tête avec 53 %. Néanmoins 21 %