Evangiles
Pour comprendre cette idée de l'Ecriture, il nous faut remonter à la volonté de Dieu d'avant la création. Par avance, il nous avait destinés à être semblables à l'image de son Fils. Cela faisait partie de l'objectif de Dieu à notre égard.
Or, nous apprenons que l'être humain, lorsqu'il accepte ("reçoit" dit Jn 1.11) le sacrifice et la souveraineté de Jésus de Nazareth, quitte la vieille nature humaine et revêt une nature nouvelle. C'est une réalité complexe qui se propage sur plusieurs plans : nous sommes déclarés justes par le Père et nous entrons dans un style de vie nouveau avec la capacité de vivre selon l'Esprit. La personne qui est ainsi renouvelée (c'est la nouvelle naissance) entre à partir de ce moment dans un processus de renouvellement qui va dans le sens d'une restauration de l'image de son Créateur (Col 3.9) en elle. Cela signifie que l'image de notre Créateur a été "brouillée" en nous et qu'elle a besoin d'une restauration en vue de permettre la relation avec Dieu.
Une rupture
Et c'est vrai que nous avions à l'origine été créés pour être l'image et la ressemblance de Dieu (Gn 1.26). C'est la désobéissance humaine qui a provoqué la chute par laquelle l'alliance de Dieu avec sa créature a été rompue (Gn 3). Dès lors, l'image de Dieu en nous était loin d'être aussi claire qu'au commencement. Sans qu'elle soit totalement effacée cependant, elle était affectée par la séparation d'avec Dieu.
L'être humain a été créé selon l'image et la ressemblance de Dieu, ce qui signifie qu'il correspond, qu'il fait référence à quelqu'un d'autre à qui il ressemble. Pour mieux comprendre cette idée, considérons l'usage fait par l'Ancien Testament du mot "image". Il désigne aussi des idoles païennes (Am 5.26, 2 Ch 23.17) ou encore des tumeurs, des souris (1 Sam 6.5). Donc, dans la pensée de l'Ancien Testament, l'image est une représentation qui fait référence à quelque chose qui existe ou