Evolutionnisme
Introduction * La théorie évolutionniste de la firme et des organisations
1- Un point de départ iconoclaste : la théorie évolutionniste n’est pas principalement une théorie de la firme.
La théorie évolutionniste est fondamentalement :
Au niveau micro-
- Théorie des routines (Nelson, Winter 1982)
-Théorie des compétences organisationnelles (G. Dosi, L. Marengo, 1992) ou des “ organizational capabilities ” (Dosi et al. eds 2002)
La théorie évolutionniste est une théorie de la concurrence, théorie de la firme dans un contexte de concurrence, contexte Schumpétérien. Ceci dit, il y a quand même des éléments de théorie de la firme notamment chez Winter et Wilson où il y a une théorie des routines. = façon dont les organisation s’organisent ou organisent leurs fonctionnement de manière à produire efficacement.
Au niveau méso-
-Théorie des interactions/co-évolutions de la firme et de son environnement
- Théorie de la dynamique industrielle fondée sur les mutations et la sélection
L’unité d’analyse est moins la firme que les interactions des firmes avec leur environnement (les deux régimes technologiques de Winter 1984)
Metcalfe, Gibbons (1986) font référence au “ population
Thinking ”, à la théorie des réplicateurs dynamiques :
Le comportement des firmes est interprété en termes d’efficien-ce, d’aptitude (à croître), de créativité.
Sélection ex-ante plutôt que ex-post : stratégie créative.
2. La dynamique évolutionniste : hétérogénéïté, complexité, sélection.
Le rapport des agents (firmes) à l’environnement de sélection : hétérogénéïté, asymétrie, turbulence
Le règles de comportement de l’agent : Complexité, incertitude.
Les résultats du comportement : innovation/imitation, sélection , évolution.
Conclusion :
Micro-interaction des firmes et des institutions
Co-ordination et organisation
Auto-organisation (co-évolution) des comportements et des structures.
3. Point de