Au fil du temps, les façons de pensées ne cessent d’évoluer. Ils diffèrent et évoluent entre les siècles. C’est pourquoi les théories sont si différentes d’un siècle à l’autre. Nous y trouverons deux conceptions modernes de l’être humain dont la conception cartésienne de René Descartes et la conception rousseauiste de Jean-Jacques Rousseau.

D’abord, le philosophe René Descartes fait partie de ceux qui ont apporté beaucoup de changements et de réponses à l’être humain. La conception cartésienne est une forme de réflexion sur l’être humain qui est pour lui une substance pensante totalement distincte du corps. Cette force de l’esprit se réalise dans la puissance du doute. Selon Descartes, il faut douter pour enrichir ses connaissances et espérer progresser dans notre recherche de la vérité. De là, la fameuse phrase « Je pense, donc je suis ». Il en a déduit que l'âme était en contact avec Dieu, mais que le corps était une machine qui pouvait fonctionner à peu près toute seule. D’autre part, le philosophe Jean-Jacques Rousseau a pour conception de l’être humain qu’à l’état naturel, il ne connaît pas la distinction entre le bien et le mal, qu’il est doté d’une qualité qu’aucun animal ne possède : la perfectibilité. C’est une caractéristique essentielle de la nature de l’être humain liée au développement de sa liberté. Mais cette liberté sera perdue au contact de la société.

En ce qui a trait aux ressemblances des deux conceptions, les deux philosophes pensent que l’être humain réfléchit et évolue mieux seul. Leurs explications ne reposent pas sur des faits, mais bien sur des hypothèses, des doutes et des réflexions.
Tandis qu’aux différences, Rousseau ne partage pas la philosophie des philosophes l’ayant précédé en ce qui a trait le progrès des sciences apporté par la civilisation. Sa célèbre phrase dit « L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt ». Dans la conception de Rousseau, il compare l’homme à l’animal tandis que Descartes ne fait que voir la