rousseau dissert
Quelle caractéristique nous différencie des animaux et quelles sont ses limites ? Dans une première partie, il s'agira de développer ce qui différencie l'homme de l'animal et dans une seconde partie, il s'agira de s'intéresser aux effets néfastes de ces différences.
Dans la première partie de son discours, Rousseau cherche à établir une définition de l'homme et à le distinguer de l'animal par sa capacité à choisir. Selon lui, le corps de l'animal relève de la mécanique : tout ce fait machinalement et nul ne peut échapper à la automatisme du corps qui est nécessaire et inné. Il débute son texte en développant le comportement de l'animal qui serait, selon lui, obligé d' obéir à la nature, de se plier à ses ordres. L'homme pourrait, quand à lui, vivre de ses propres choix malgré son instinct. C'est ainsi qu' il fait référence à l'instinct de l'animal qui serait programmé à répondre aux demandes de son propre corps. Il ne semble pas programmé à changer ses habitudes et son instinct, il ne sait pas s'adapter et inventer une nouvelle solution. Par exemple, si un oiseau se trouve uniquement autour d'un aliment inconnu, il se laissera mourir, ne sachant pas que celui-ci en peut le nourrir. L'animal ne peut pas faire autrement, c'est son instinct qui lui dicte sa vie. C'est après avoir expliquer la particularité du comportement animal que Rousseau va naturellement s'intéresser avec ce qui fait la spécificité de l'homme. L'Humanité, cette « une machine humaine » qui ,malgré sa morale et sa conscience, agit par mécanique. Car pourtant, malgré ses différences concrètes avec l'animal, il éprouve les mêmes impressions que celui-ci : il peut éprouver la faim, la soif, la douleur, la fatigue... Les sensations corporelles seraient