Un plus pour la productivité

1. Le développement de la culture interne permet à l’ensemble des salariés de partager des valeurs et des objectifs de l’entreprise. Ces objectifs et ces valeurs communes quand elles n’existent pas sont des facteurs de sous-productivité. Combattre ces facteurs de sous-productivité nécessite pour l’entreprise des efforts importants de management interne et dans bien des cas, un sur-encadrement coûteux qui constitue des coûts de transaction.

2. La culture d’entreprise est définie par Maurice Thévenet comme «un ensemble de références partagées dans l’organisation, construites tout au long de son histoire en réponse aux problèmes rencontrés dans l’entreprise». La culture d’entreprise apparait comme un outil de management au service de la performance de l’entreprise. La culture d’entreprise permet, en effet, au manager d’assurer la cohérence du groupe (en limitant les risques de conflits et d’affrontement entre les différentes parties prenantes internes), d’améliorer l’adaptation (un groupe uni est plus efficace face aux évolutions de l’environnement) et de favoriser la motivation (intégration des objectifs de l’entreprise par les salariés). La culture d’entreprise contribue donc à améliorer la productivité de la firme en permettant à ses salariés d’adhérer aux valeurs de l’entreprise. Les salariés sont associés, fidèles et mieux mobilisés autour des objectifs stratégiques de l’entreprise.

3. La culture d’entreprise, en favorisant le partage de valeurs, symboles, rites… communs au sein d’une entreprise, peut constituer un obstacle à une opération de fusion d’entreprise. En effet, les salariés d’entreprises distinctes vont se sentir déconcertés lorsqu’ils vont devoir s’unir et faire face à des pratiques organisationnelles, des valeurs différentes des leurs. L’acculturation à de nouvelles pratiques peut être un processus long.

4. Oui, le cas de Peugeot et Citroën témoigne qu’une culture d’entreprise instaurée unilatéralement peut