Explication de texte jean jacque rousseau
Jean-Jacques Rousseau est peut-être un des philosophes les plus brillants des Lumières françaises : auteur célèbre dès son premier discours, mais également très critiqué, il collabore à la rédaction de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, qui commence à paraître dans la première moitié du XVIIIe siècle.
En 1762 paraît L’Emile, une œuvre prenant pour thème central l’éducation : il s’agit alors de décrire la formation d’un élève imaginaire, formation qui doit faire de l’élève un homme libre et heureux.
Toute bonne éducation comprenant l’étude de l’histoire, Rousseau en vient à prendre cette discipline comme sujet d’étude et en fait une critique détaillée, une critique négative, puisqu’il en dénonce les dangers : quelle vision Rousseau a-t-il alors de l’histoire ? Que lui reproche-t-il ?
Au premier abord, il peut sembler que l’histoire ne peut pas faire l’objet de critiques puisque celle-ci est extrêmement importante pour l’humanité. En effet elle a permis à des générations entières de connaître l’histoire de leur ancêtre et de prendre conscience de l’évolution immense qu’il y a eu au fil des années .Elle a permis aux hommes de connaître les événements qui se sont déroulés au fil du temps et qui aujourd’hui nous servent de repère et d’exemples .
De plus, l’histoire est très rarement contestée : il s’agit d’un ensemble de faits qui ont eu lieu, d’une réalité passée que la plupart des gens admettent sans la débattre, la critiquer ou la questionner. On l’apprend mais on ne la critique pas, que ce soit de façon positive ou négative, on la constate sans mettre en cause la façon de faire des historiens.
Selon Rousseau, quand l’élève apprend l’histoire, il devrait pouvoir s’identifier et se sentir proche des hommes du passé qui sont ses semblables. Au lieu de cela, l’élève se place comme juge de ces événements et ne cherche pas à trouver des explications sur ce qui c’est passé, il ne s’intéresse plus aux circonstances