Explication de texte e.kant
Ce texte de maturité parait en 1800 et porte la réflexion sur 3 concepts d’opinion, de croyance et de savoir, qu’il s’agit ici de définir avec précision.
Ces termes sont souvent confondus et Kant se propose de les expliciter clairement. Ces termes sont identiques pour le sens commun ; il s’agit ici de souligner la pertinence du savoir par rapport aux productions intellectuelles liées aux sentiments comme la croyance.
De même, l’opinion est objet de doute depuis l’Antiquité puisque Socrate la distinguait déjà de la connaissance.
Quelle valeur donner à ces assertions, quel sens devons-nous préciser pour les distinguer ?
Pour en faire l’argumentation, l’auteur découpe ce texte.
Jusqu’à la ligne 12, Kant définit les différentes formes d’assentiment. Lorsque nous donnons notre accord à une idée, sur quoi se fonde cet accord ?
Dans un deuxième temps, Kant fait l’analyse des trois concepts en donnant ensuite des exemples pour illustrer.
La vérité est l’accord de la pensée avec l’objet ; toutefois cela ne suffit et on pourrait la définir comme l’accord de la pensée avec elle-même.
Il y a des références qui satisfont notre raisonnement. Ces vérités sont dites objectives dans la mesure où elles satisfont les esprits les plus compétents dans le domaine étudié (ex : thèse de Copernic, d’abord subjective puis objective après accord des esprits compétents).
La vérité, ainsi définie, reçoit l’accord, l’assentiment de tous.
Par opposition, ce qui est reconnu par un seul individu comme étant acceptable est subjectif. Cet assentiment ne concerne que le sujet pensant. « Des goûts et des couleurs, on ne discute pas ».
Le goût est chose très relative et change d’un individu à un autre.
Lorsque nous donnons notre accord à une idée, nous rencontrons soit des thèses objectives soit des idées subjectives.
Dans un premier temps, Kant énonce deux types