Introduction: Les philosophies du sujet, et par extension la conscience de soi, sont des notions sur lesquelles la philosophie moderne se base. Descartes, considéré comme promoteur des ces philosophies du sujet, recherche dans cet extrait de la méditation seconde, la première vérité « certaine et indubitable » qui n’est pour lui, autre que le cogito « je pense, je suis ». Comment Descartes passe donc du doute radical, méthodique et hyperbolique pour arriver à une vérité certaine et indubitable, un point fixe et assuré ? C’est que Descartes commence par douter de commence par douter de Tout, de sa raison, de ses opinions, de ces habitudes et même de sa perception pour arriver à une vérité sans recours à aucun intermédiaire extérieur à elle-même. Cette vérité est sa propre existence, une évidence absolument indubitable. On verra dans un premier temps comment Descartes pose le problème de ce qui signifie « une chose qui soit certaine et indubitable » et on examinera l’épreuve du doute auquel résiste cette connaissance, ce fondement ; un doute méthodique, radicale et hyperbolique mais aussi provisoire. Dans un second temps, on expliquera comment Descartes rend cette certitude absolue, à partir de la quelle, il est absolument impossible d’avoir des doutes, et on considèrera comment la pensée qui se pense, ou conscience de soi, devient alors la première vérité indubitable par le biais des moments argumentatifs de la réflexion du philosophe et des enjeux qu’il soulève.
Corps du sujet : Descartes un fondement, une connaissance sur laquelle bâtir la vérité, à partir de laquelle développer le savoir. Un doute hyperbolique et méthodique est alors mis en place de manière à