Explication nucléaire
Le cheminement se fait en plusieurs étapes, que voici:[1]
Premièrement, ils doivent extraire des mines de l’uranium naturel composé d’un petit pourcentage d’uranium 235 (soit environ 0,71%) et d’un grand pourcentage d’uranium 238. En fait, ces deux isotopes d’uranium ont les mêmes propriétés physiques,mais on doit avoir de 3 à 5% d’uranium 235 pour procéder à une fission nucléaire. Sur place, lors de l’extraction, ils transforment l’uranium naturel en le dissoudant avec des acides quelconques, puis séché pour récupérer une certaine poudre jaune communément appelé le yellow cake.
Ensuite, on doit convertir chimiquement cet l’uranium naturel afin qu’il soit convertit en un gaz:l’hexafluorure d’uranium ,afin de pouvoir l’enrichir par la suite. Pour ce faire, on ajoute de l’acide fluorhydrique et du fluor gazeux à cette poudre jaune afin de la transformer en gaz, tel que mentionné précédemment.
Prochaine étape: enrichir l’uranium afin d’avoir une plus grande quantité d’uranium 235, celle qui est fissile. C’est donc pour optimiser le combustible que l’on augmente la teneur en uranium 235. Les méthodes d’enrichissements, de nos jours, sont les suivantes: la diffusion gazeuse ainsi que la centrifugation. Toutes nécessitent la mobilité des atomes individuels, alors l’uranium sous forme de vapeur de gaz d’hexafluorure d’uranium(UF6). Le procédé de diffusion gazeuse, le plus énergivore des deux, soit environ 60 fois plus énergivore que la deuxième méthode. Ce procédé est basé sur la très faible différence de masse entre l’hexafluorure d’uranium 235 et d’hexafluorure d’ l’uranium 238.
En fait, la seule caractéristique différenciant l’isotope d’hexafluorure d’uranium 235 à l’isotope de l’hexafluorure d’uranium 238 est 3 neutrons, alors il est plus lourd que l’hexafluorure d’uranium 235, malgré sa différence de masse très petite.
En fait, en faisant passé les 2 isotopes gazeux dans des membranes adaptées, ils réussissent à avoir de l’uranium faiblement