Explication philosophique du texte de malinowski
Dans ce texte, l’auteur donne deux visions du bénéfice du travail avec en premiers les kirwiniens, un peuple autochtone qui travaille de manière artisanale et ensuite une société capitaliste qui prône le salariat.
Qu’est ce qui peut bien pousser les hommes à travailler ?
Qu’attendent-ils les uns et les autres de leur travail ?
Pourquoi et à quelles conditions travaillent-ils ?
Peut-on juger la manière dont les autres travaillent ?
Mais le fait que la société capitaliste se permette de critiquer et de juger la manière de travailler des autochtones qui permet aux ouvriers de se réaliser, n’est ce pas un fait paradoxal sachant que dans leur organisation du travail seul le bénéfice compte ?
Ainsi pour travailler de manière satisfaisante, les Kirwiniens ont besoin d’un motif c'est-à dire une raison d’agir. En effet, l’activité humaine repose sur des mobiles et sur des motifs, ces derniers se rencontrant de préférence dans des actes volontaires motivés par l’ambition par exemple. Dans ce cas le travail est donc le fruit de la volonté qui fixe un but et qui mobilise toutes les capacités de l’homme en vue d’atteindre ce but. Ainsi le Kirwinien se fixe des obligations, contraintes qui trouvent sa source dans le sujet lui-même : c’est la volonté de l’homme qui fixe les activités qu’il va entreprendre. Mais pour l’aider dans cette démarche, la coutume et la tradition (l’héritage social et culturel : institutions, croyances et coutumes communes à un groupe) constituent un phénomène collectif et contraignant qui permettent d’exercer une pression morale sur l’individu qui douterait du réel bénéfice du travail.
Dans les sociétés décrites par l’auteur comme plus évoluées, le travail n’est qu’un simple moyen, ce qui est cherché c’est le bénéfice qui est perçu par l’homme, dans ce cas,