Explication de texte d'extension de l'extension de la Norvège
En effet si l’engagement est conditionné au futur « ne ferait », ce dernier en conclut que la Norvège s’est engagée à ne pas faire de difficultés au règlement du différend, cependant c’est lors de la conférence pour la Paix que ce règlement sera réglé (§6, p.15). Cet engagement ne signifie pas pour autant que la Norvège n’entendait pas défendre ses intérêts pour l’auteur (§1 de la page 18). Or la Norvège aurait dû tirer les conséquences légales d’une extension de souveraineté qui renvoie à l’exclusivité territoriale et donc au monopole du Danemark sur celui-ci. Elle aurait dû en tirer les conséquences légales d’autant plus qu’elle avait parfaitement saisi l’enjeu derrière les demandes du Danemark. Ainsi c’est un engagement définitif et inconditionnelle et non comme le …afficher plus de contenu…
Si la notion de terra nullius doit être interprétée au regard du droit en vigueur à cette époque, l’occupation d’espace ne peut engendrer de titre territorial qu’à la condition qu’il soit inhabité. Or il n’est pas possible de qualifier une terre d’inhabité si la présence de tribus « socialement et politiquement organisée et placées sous l’autorité de chefs compétents pour les représenter » existe sur un territoire, ce qui est le cas du Groenland avec la présence des esquimaux. Ainsi au regard des règles de droit international contemporaines l’affirmation de la souveraineté du Danemark aurait dû prendre en compte le droit à l’autodétermination des esquimaux. Historiquement, l’acquisition du Groenland par le royaume de Danemark-Norvège est considérée comme un acte colonial. En effet, le Groenland a été