L'ADOPTION

Introduction (définition de l'adoption)

L'adoption signifie donner à quelqu'un le rang et les droits de fils ou de fille, autrement dit créer un lien de famille entre l'adopté et le ou les adoptants, en vue de ne pas priver un enfant du milieu familial, c'est donc une mesure de protection de l'enfance. Il existe deux sortes d'adoption, l'adoption plénière qui rompt les liens avec la famille d'origine et l'adoption simple qui laisse subsister les liens avec la famille d'origine. On compte aujourd'hui plus de 9 000 demandes d'adoption en France.

I. Histoire de l'adoption

Au fil de l’histoire, les motivations de l’adoption ont évolué… Les Romains sans héritiers s’assuraient ainsi de la préservation de leur patrimoine ; les Carolingiens, abandonnant filles et bâtards, sauvaient la lignée dynastique en adoptant un garçon ; les Révolutionnaires, eux, voyaient dans l’adoption un moyen de parvenir à une plus grande égalité sociale ; en France, le code civil de 1804 organisait l’adoption de majeurs par des majeurs pour donner un héritier à une famille qui n’en avait pas ; depuis 1923, il s’agit d’offrir une famille à un enfant qui n’en a pas avec une loi autorisant l’adoption de mineurs.

II. Les adoptés et les adoptants

1) Quels enfants adopter ? -Les enfants dont le père et la mère ou le conseil de famille ont accepté l’adoption : ce sont des enfants principalement remis au service de l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou à un organisme autorisé pour l’adoption (OAA). Les parents disposent d’un délai de deux mois pour revenir sur leur décision : c’est le délai de rétractation. C’est pourquoi le placement en vue de l’adoption d’un enfant est impossible avant que celui-ci ait atteint l’âge de deux mois.

-Les pupilles de l’Etat : enfants recueillis par le service de l'ASE et qui constituent la majorité des enfants adoptables. Les pupilles de l’Etat peuvent être adoptés soit par les personnes à qui l’ASE les a confiés pour en assurer la garde (lorsque