exposé avortement Il est 11h30 à Washington D.C le 24 juin 2022, lorsque les agences de presse et les chaînes d’infos reçoivent un communiqué de la Cour Suprême des Etats-Unis d’Amérique. Elle annonce révoquer l’arrêt Roe vs. Wade et donc limiter le droit à l’avortement dans certains Etats américains. Cette nouvelle déclenche bien sûr un tollé en France et en Allemagne, tout comme dans le monde entier. Rapidement, les sites internet de tous les médias français et allemands multiplient les articles …afficher plus de contenu…

Tout au long de l’article, ce genre d’allusions se multiplie à l’aide d’expressions péjoratives comme « liquidation », « annihile », « ravageuse », etc. Ces termes contrastent avec sa perception de l’arrêt Roe vs. Wade, qu’il juge « fameux » et « sanctuarisant ». Le fait que l’article soit constamment à charge contre la décision de la Cour Suprême influe sur l’avis du lecteur : s’il était déjà contre, son avis sera conforté ; s’il est déjà pour, l’article ne le fera sûrement pas changer d’avis, et peut même déclencher l’effet inverse ; mais s’il est indécis, ne sait pas quoi penser, il sera alors influencé …afficher plus de contenu…

78% et 75% de la population y étant favorable. Cependant, les analystes et sondeurs observent un retour d’un certain « conservatisme moral » auprès des jeunes. En effet, la Fondapol révèle que 34% des jeunes français de moins de 24 ans et 32% des jeunes entre 24 et 32 ans sont très défavorables au droit à l’avortement. Ce mouvement est très similaire en Allemagne (28% et 27%). En comparaison, les Français âgés de plus de 50 ans ne sont que 16% à être défavorables à l’IVG. Mais alors comment expliquer ces résultats très déroutants ? Le spécialiste de la Fondapol Victor Delage explique que « ces jeunes sont les enfants déçus des promesses non tenues de la démocratie sociale : progrès, justice sociale, sécurité. Ils ont soif de racines, de repères et d’autorité dans