exposé affaire Bygmalion
L’affaire Bygmalion est une affaire politico-financière Française.
L’entreprise Bygmalion est une agence de communication. Elle fut créée en 2008 par Bastien Millot et Guy Alves deux proches du politicien Jean-François Copé. Elle compte parmi ses nombreux clients le parti politique de ce dernier, l’UMP, qui à cette époque connaît d’importantes difficultés financières, alors que l’agence, elle, est en plein essor, ce qui va pousser de nombreux membres du partis de l’opposition à se poser des questions.
C’est le 27 février 2014 que l’hebdomadaire Le Point va apporter les prémices d’une réponse. En effet, le journal affirme que la société Bygmalion aurait, en contrepartie de huit millions d’euros, assuré la tenue des meetings de campagne de l’UMP. Jean-François Copé, à l’époque président du parti aurait donc enrichi ses deux amis, président de Bygmalion, avec l’argent de son parti. A l’origine l’affaire Bygmalion est donc une affaire de surfacturation.
Quelques mois après, l’affaire prend un autre tournant quand la question des conventions factices vient se poser grâce aux révélations de Libération. Le 14 mai 2014, le quotidien, clamant avoir eu accès aux factures de Bygmalion, assure que pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, l’UMP a payé 18 millions d’euros pour l’organisation de 70 conventions, colloques et meetings. Or certains de ces évènements sont fictifs, n’ont jamais eu lieu et n’apparaissent nul part. Comme une convention Salle Gaveau à Paris facturée plus de 600 00 euros mais n’ayant réuni seulement 200 personnes.
L’affaire Bygmalion n’est alors plus qu’une simple affaire de surfacturation mais est accusé de fausse facturation. La question que tout le monde se pose est celle-ci : si l’argent dépensé par l’UMP n’a pas été employé à des fins purement politique à quoi a t-il servi ?
Jean-François Copé est alors poussé à la démission par la sommité de l’UMP le 15 juin.
C’est Jérôme