Exposé khnoumhotep à béni hassan en egypte
Les sépultures ont été creusées dans la falaise en calcaire qui surplombe la rive orientale du Nil.
Dès la XIe dynastie, puis sous la XIIe jusqu’au règne de Sésostris III, ces tombes de gouverneurs présentent une continuité avec les précédentes dynasties, celles de l’Ancien Empire, sur le plan de l’architecture et du décor architectural.
Elles possèdent une richesse et une originalité certaine, c’est ainsi que des colonnes, jusque là très rarement employées dans les tombes privées apparaissent dans plusieurs tombes rupestres. Les tombes les plus récentes monumentalisent la façade par un petit portique soutenu par deux colonnes, et possèdent une petite chapelle au fond de la salle.
Les tombes sont au nombre de 39 ; douze présentent des décorations d’un grand intérêt, dont les peintures murales sont un hommage à la vie quotidienne du peuple et des nobles de la XIIe dynastie. Quatre tombes sont dans un état de conservation exceptionnel : il s’agit des tombeaux de puissants nomarques, dont le point d’orgue est celle de Khnoumhotep II la tombe numéro 3 ou BH3, la dernière à avoir été décorée et présentant un programme iconographique particulièrement élaboré. Elle a été façonnée de -1929 à -1895 avant JC.
C’est la fin de l’Ancien Empire qui entraine l’affaiblissement du pouvoir central et qui laisse ainsi aux nomarques, c'est-à-dire aux chefs des provinces égyptiennes, l’autorité sur leurs territoires ou nome. Le nomarque est un grand fonctionnaire administratif, juridique et politique d’une province, il remplissait également de grandes fonctions religieuses.
Khnoumhotep II reprit cette charge familiale et débuta sa fonction de nomarque. C’est ainsi que par mariage, héritage et dons royaux, sa famille était arrivée à posséder une bonne partie de la Moyenne Egypte. Il était en quelque