La fertilité d’un couple signifie qu’il peut avoir un enfant naturellement ; elle dépend donc de la fécondité des deux membres du couple.

L’infécondité primaire est lorsqu’aucune grossesse n’a eu lieu au sein du couple et l’infécondité secondaire lorsqu’une ou plusieurs grossesses évolutives ou non sont intervenues (enfant vivant, fausse couche spontanée, interruption volontaire de grossesse, grossesse extra-utérine).

La stérilité est un état définitif de l'impossibilité de concevoir un enfant. On est reconnu stérile qu’à la fin de toute vie reproductive ou en cas d’échec de toute thérapeutique.
Chez la femme, elle peut être causée par une défaillance au niveau de l’utérus, des trompes ou encore au niveau des ovaires.
Chez l’homme, elle peut être causée par une forte azoospermie (absence de spermatozoïdes dans l'éjaculat), une forte oligospermie (quantité insuffisante de spermatozoïdes dans le sperme), une forte asthénospermie (défaut de mobilité des spermatozoïdes qui éprouvent des difficultés à se déplacer), une forte nécrospermie (pourcentage élevé de spermatozoïdes morts) ou encore une forte tératospermie (quantité trop importante de spermatozoïdes mal formés), une anomalie génétique… Cependant le couple peut avoir recours à certaines méthodes de procréation assistée.

On parle d’infertilité s’il n’y a eu aucune conception au terme d’un an de rapports sexuels réguliers et non protégés. L’infertilité est temporaire, ponctuelle ou parfois permanente.
Les principales causes chez la femme sont : un âge avancé, le tabac ou l’alcool, une obésité ou une anorexie, des problèmes d’ovulation, des anomalies au niveau de l’utérus ou des trompes, le stress …
Les principales causes chez l’homme sont : une faible oligospermie, une faible asthénospermie ou encore une faible nécrospermie, des troubles de l’érection, des facteurs psychiques ou nutritionnels,...
Dans un couple, 30 % des cas d’infertilité est d’origine féminine, 30 % d’origine masculine et 30