Exposé philo sur la notion d'inconscient
I) Les précurseurs
La philosophie classique n'a pas reconnu l'existence de l'inconscient. Les philosophes antiques grecs dénoncent l'inconscience car elle est caractérisée par la non-maîtrise de soi. En effet, un homme est considéré comme « inconscient » lorsque ses désirs et ses passions l'emportent sur sa raison, c'est à dire qu'il est indifférent aux valeurs morales. Il faudra attendre le 17eme siècle durant lequel Leibniz abordera véritablement le problème de l'inconscient. Dans sa théorie des petites perceptions, il explique qu'il existe des petites perceptions inconscientes, même si elles sont réelles, trop faibles pour que la conscience les aperçoive. La conscience résulte donc de l'addition de ces petites perceptions. Il prend exemple d'une vague : l'homme identifie le bruit de la vague en passant par la perception du bruit des gouttes qui la composent pour ensuite avoir conscience de ce qu'il entend dans l'ensemble.
II) Freud
Dans la continuité de Leibniz, Freud a approfondi la notion d'inconscient. Il le définit comme la partie du psychisme faite de désirs, de pulsions dont on n'a pas conscience. Elles sont en effet refoulées de notre conscience mais elles peuvent se manifester dans la vie quotidienne ou dans les rêves. Pour Freud, l'inconscient est divisé en 3 :
-le Moi, c'est à dire la conscience
-le Sur-Moi (la conscience sociale càd notre conception du bien et du mal et la capacité de se récompenser ou de se punir)
-le Ca (l'inconscient fait de pulsions incompatibles avec les exigences morales et sociales)
Le Moi est donc l'équilibre