Exposé sur Douglas McGregor
À partir de la seconde révolution industrielle, différentes approches de l’organisation se sont développées, chacune correspondant en réalité à une conception différente de l’action humaine organisée. Différents courants de pensée se sont donc constitués au fur et à mesure de l’évolution économique et sociale et du développement scientifique des différentes disciplines. Ces écoles de pensée se différencient entre elles par la conception qu’elles ont des caractéristiques de l’organisation et de ses composantes. C’est ainsi que nous avons pu assister à l’émergence et à l’évolution de l’école classique fondée sur une approche empirique et normative et qui se distingue par la volonté d’une gestion scientifique du travail, de calculs rationnels et d’une logique de rationalisation de la production.
Cependant, avec la crise des années trente, les principes de cette école se voient contester par l’école des relations humaines qui a accordé une importance primordiale aux individus, aux phénomènes de groupes et à la dimension humaine de la production. Les théoriciens de cette école prétendent que la satisfaction des besoins des travailleurs et la productivité sont en association réelle, et que les problèmes de l’organisation sont d’ordre psychologique et non d’ordre structurel ainsi il est possible de palier ces problèmes sans avoir à repenser les structures du travail. C’est dans cette lancée que Douglas McGregor, professeur de management et docteur en psychologie, est parti de son expérience pour formuler deux théories basées sur les hypothèses implicites que formulent les dirigeants vis-à-vis de leurs subordonnés. Il s’agit de la théorie X et de la théorie Y.
Nous tenterons, tout au long de notre travail, d’expliquer ces deux notions (I) avant de voir en quoi consiste l’application concrète de la seconde théorie et les critiques émises par certains théoriciens sur cette dernière (II).
I. McGregor et sa théorie
A. AUTEUR
De son