Exposé sur Georges Perec
1) Sa vie
Georges Perec est un écrivain français né le 7 mars 1936 dans le 19e arrondissement de Paris et mort le 3 mars 1982 à Ivry-sur-Seine.
Son enfance :
Ses parents sont des juifs d'origine polonaise, ils ont émigré en France une dizaine d'ânées avant sa naissance, et se sont mariés en 1934. Son père, Icek Peretz, meurt le 16 juin 1940 en résistant contre les Allemands. Pour sauver son fils, sa mère Cyrla l'envoie en zone libre de la France, dans le village de Villard-de-Lans. Il est alors baptisé, et son nom de famille Peretz, francisé, devient Perec. En 1943, Cyrla est arrêtée puis internée dans le centre de Drancy en janvier de cette année, puis est déportée vers Auschwitz le 11 février. Georges va alors passer le reste de la guerre avec une partie de sa famille paternelle, et va retourner en 1945 à Paris où il sera adopté par sa tante paternelle et son mari. Enfin, profondément marqué par la perte de ses proches, il entamera une psychothérapie des 1949 avec la célèbre psychologue Françoise Dolto.
Ses études et sa carrière :
Un an après être revenu a Paris, en 1946, il intègre une école communale du 16e arrondissement jusqu'en 1954, puis va enchainer sur une filière littéraire au lycée Henri IV. En 1958 il va faire son service militaire à Pau dans une unité de parachutistes, et deux ans plus tard, à la fin de son service, il se marie avec Paulette Petras. Puis il part pour un an en Tunisie pour étudier à la faculté des lettres à Sfax. En 1962 il devient documentaliste au CNRS. Il est très tôt animé par le désir d'écrire, et après avoir publié son premier livre Les choses en 1965, il obtient le prix Renaudot. Il entre en 1967 à l'Oulipo, un groupe international de littéraires et de mathématiciens, se définissant comme des "rats qui se construisent eux mêmes le labyrinthe dont ils se proposent d'en sortir" et se fixe alors des contraintes dans ses romans : En 1969, il publie La disparition, roman où la voyelle "e" n'existe