Exposé sur la violence urbaine
500 mots
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Les activités physiques et sportives, pratiquées individuellement, en famille ou en groupe organisé, connaissent un important développement, particulièrement spectaculaire depuis une vingtaine d’années. Les données chiffrées rassemblées par l’Insee, l’Insep, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Cnosf, et d’autres estimations confirment cette tendance faisant des activités physiques et sportives un élément majeur des modes de vie et de la culture contemporaine. La progression est conséquente : trois Français sur dix (deux hommes et une femme) pratiquent une activité sportive en 1967-68 ; ils sont cinq sur dix en 1987-88 (et l’écart entre hommes et femmes s’est réduit entre temps) ; ils sont probablement six sur dix à l’heure actuelle. Pour autant, cela signifie qu’aujourd’hui, en France, quatre personnes sur dix ne pratiquent aucune activité physique ou sportive... Avec des inégalités fortes qui tiennent au niveau économique des individus (et/ou des ménages) et aux disparités espace urbain ou espace rural. En clair, le développement des activités physiques et sportives n’est pas entièrement assimilable à un processus de démocratisation.
Sport scolaire
L’accès à la culture sportive, pour le plus grand nombre, et dans les meilleures conditions possibles, s’inscrit, à n’en pas douter, dans un « projet de société ». À bien des égards, le sport scolaire contribue à la démocratisation des pratiques sportives. L’allongement de la scolarisation obligatoire favorise ce processus. Toutefois, des problèmes se posent pour les jeunes en situation de « déscolarisation », dans les banlieues difficiles en particulier, pour les personnes qui sont engagées dans la vie professionnelle, ou encore pour les retraités.
Sport de quartier
Évoquons brièvement le rôle dévolu à l’animation sportive dans les « quartiers difficiles », pour les jeunes ou les familles en situation d’exclusion ou de relégation sociale. Jusqu’au début des années quatre-vingts, bien des acteurs impliqués