Exposé sur le packaging
On sait tous, par exemple, que le rouge excite et que le bleu apaise. De même, le blanc et le vert incarne le naturel et la simplicité. Mais attention ! La réceptivité des couleurs varient selon la culture des clients. Le jaune par exemple peut traduire l’euphorie, il peut aussi évoquer la sérénité et la trahison (Juda est habituellement vêtu de jaune, le jaune du cocu…).
Selon le sexe, les couleurs varient.
Pour un homme, il faut représenter la performance et la virilité. On aura tendance à utiliser le gris, le bleu foncé, le noir, le rouge et ce, accompagné d’un effet métallisé ou chromé.
La femme, hésitante, osera de nombreuses teintes.
Selon l’âge aussi : les jeunes préfèrent les couleurs primaires alors que les personnes agées seront plus touchées par le gris ou le beige.
La catégorie sociale va également influer : les personnes ayant un revenu élevé tendent vers le noir, le gris et le bleu foncé alors que les foyers modestes préfèreront des couleurs unies et claires
Rompre les codes couleurs.
Exemple d'echec : Nestlé a tenté le coup en essayant avec LC1 des packs gris métallisé. Mais le pot de yaourt a été perçu comme un médicament et n’a pas marché. Tout comme Heinz qui a tenté une bouteille de ketchup verte en 2001 : déni complet du public.
Exemple de réussite : Pourtant Badoit l’a fait et a réussi ! Dans un rayon dominé par le bleu, les bouteilles rouges de Badoit ont fait un tabac, surtout auprès des jeunes qui apprécient cette couleur dynamique qui évoque la puissance des bulles mais aussi la transgression. Perrier aussi avec « Fluo ».
De même, pensez vous que la Twingo de Renault aurait eu ce succès sans ses couleurs flashy ou serait-elle passée inaperçue ?
La couleur a un réel impact, non seulement sur notre perception du