Expressions maritimes
Le spectacle "battait son plein", le public "était en nage", l'artiste a "fait un tabac". Une fan a voulu lui "mettre le grappin dessus" mais la femme du chanteur "veillait au grain" et là, "pas de quartier" ! Dans "quelle galère" la fan s'est-elle fourrée !
Vous pensez que cette histoire n'a rien à voir avec la mer ? Détrompez-vous... De nombreuses expressions maritimes ont été intégrées au vocabulaire courant.
"En vrac"
Cette expression provient du mot néerlandais "wrac", qui signifiait "mauvais, endommagé". Cela désignait les poissons que l'on jetait dans les bacs sans même les empaqueter, ni même les ranger correctement.
Depuis, cette formulation s'est étendue à tous les produits non emballés, puis à toutes les choses en désordre ou que l'on n'a pas pris le soin de trier.
Vous ne le saviez pas ? Eh bien voilà, maintenant, vous pourrez faire le malin ou la maline auprès de vos proches en leur étalant votre culture...
C'est le branle-bas de combat !
Cette expression est empruntée au langage de la marine. Au XVIIe siècle, les "branles" désignaient les hamacs qui faisaient office de lits aux marins.
Le "branle-bas" correspondait à un signal émis sur le navire le matin, et suite auquel chacun devait décrocher son hamac et nettoyer le bateau.
Il existait également "le branle-bas de combat", qui était un signal émis lorsque le bateau allait être attaqué. Les marins devaient alors décrocher leur couchage pour pouvoir avoir plus de place lors de la bataille. Tout ceci se faisait le plus rapidement possible, donc dans l'agitation.
C'est à partir du XIXe siècle que l'expression a commencé à être employée au sens figuré, symbolisant alors un remue-ménage, une agitation désorganisée.
Mettre le feu aux poudres
L'expression "mettre le feu aux poudres" provient aussi du langage de la marine.
On disait au XVIe siècle "mettre le feu aux étoupes". L'étoupe était utilisée pour fabriquer les mèches des armes. A cette