Extrait des misérables
Extrait étudié : de « Cependant une porte s’était ouverte... », p. 434 à « ... elle désignait du doigt Cosette », 439.
Introduction : La littérature de Victor Hugo a toujours été populaire au XIX° siècle car il est le défenseur des opprimés. Pour arriver à ses fins il a écrit différents styles d’ouvrages tels que du théâtre (Hernani), de la poésie (Les feuilles d’automne) ou des romans (Les Misérables). Dans ce passage, Hugo critique l’exploitation des enfants à travers le cas de Cosette.
I – Opposition entre les fillettes Thénardier et Cosette : bonheur contre malheur
1°) Descriptions physiques
Eloge des deux fillettes Thénardier : • Vocabulaire mélioratif : « jolie », « charmante », « coquetterie », « lustrée »... Cela traduit l’admiration du narrateur. • Adverbes « chaudement », « vraiment », « très », « bien ». Ils intensifient l’aspect positif des petites filles. • Accumulation de termes mélioratifs : « vives », « propres », « saines »… Elles ont une bonne hygiène et semblent être heureuses.
Cosette, quant à elle, n’est quasiment pas décrite. Cela montre son insignifiance, qu’elle est misérable. Le seul détail présent est « un air lugubre » ; il est péjoratif et reflète toute sa tristesse.
2°) Des occupations différentes
Les fillettes Thénardier ont comme principale occupation : le jeu (avec la poupée et le chat) : • « tournaient et retournaient » : il y a une répétition avec le rajout du préfixe « re » ainsi que l’imparfait d’habitude, qui montrent que c’est un jeu habituel pour les deux petites filles. • « chaudement vêtues » contraste avec « s’asseoir au coin du feu » : elles n’ont pas froid mais elles n’ont rien à faire et restent oisives. • Métaphore « gazouillements », elles sont comparées à des petits enfants insouciants et joyeux.
En ce qui concerne Cosette, son occupation est le travaille : elle tricote des bas toute la journée.
3°) Des