Extraits 3 Et 4 De Goriot
Le premier de ces élts concerne Eug, dont « l’espoir » de soulager le vieillard par la promesse de la visite de sa fille tombe lorsqu’il apprend à quel point l’état du malade a empiré. Son rôle, dans la suite de l’épisode, consiste à seconder son ami Bianchon, étudiant en médecine, qui assiste le mourant, ainsi qu’à se charger des détails matériels : draps, bougie, par exemple, auprès de Mme Vauquer ou de son personnel, Sylvie et Christophe. Ainsi sollicité, il est impuissant à changer la situation ; son émotion et ses pensées interviennent peu dans le récit.
Le lecteur est également interpellé par le cadre de la scène. Le dénuement complet auquel l’amour de ses filles a réduit Goriot, forme un contraste sordide avec la gravité de l’évènement, propre à révolter le lecteur. Tout autant que l’absence de ses deux filles, il souligne la responsabilité de leur égoïsme dans la misère de leur père.
Les souffrances physiques de Goriot sont décrites en des termes forts tels que « brûlait », ou l’évocation du pal ; le lecteur ne sait s’il doit souhaiter que se poursuivent des soins douloureux, mais peut-être salvateurs, selon le chirurgien, ou préférer une mort physiquement apaisée.
Si fortes soient-elles, elles ne le détournent pas de son désir de voir ses filles : la question se pose de savoir si la venue de Delph. Surviendra assez tôt pour soulager son père : suspens, qui contribue au crescendo pathétique.
L’état d’esprit du