Fables- la cour du lion
-->Cette fable a été écrite en 1678.
- Cette fable est elle aussi une critique de la cour et de ses courtisans. Les critiques sont toujours les mêmes : on reproche au roi d’être un homme sévère, qu’il décide de tout… et Jean de la Fontaine reproche toujours aux courtisans d’être des personnes fausses, de se battre entre eux pour être auprès du roi, et d’être toujours des hypocrites. Dans cette fable, Jean de la Fontaine destine le « vous » aux courtisans ainsi qu’aux lecteurs, il lui sert à donner des conseils.
- Il publiera deux recueils de fable qui seront divisés en livres. C’est une dédicace au Dauphin. Dans son œuvre, La Fontaine fait une critique sociale et universelle de l’homme à travers les animaux. Cela lui permet d’éviter la censure. Ici il s’agit de La cour du lion, extrait du livre VII du deuxième recueil. Il peint la cour et ses courtisans et donne des conseils sur le comportement à avoir aux prés de Louis 14.
La représentation animale
1) Les animaux sont des stéréotypes traditionnels • L’ours : maladresse et lourdeur « boucha sa narine » • Lion : l’autorité, la puissance, la tyrannie, la violence • Singe : la flatterie. Il est obséquieux (= politesse excessive). Il fait parti des courtisans. • Renard : conforme à la tradition du roman de renard : intelligence et dissimulation
2) Parallélisme entre le monde animal et le monde humain Les animaux sont personnifiés (narine, mine, grimace, flatteur, rhume, odorat, vocabulaire de la monarchie). La Fontaine utilise des mots humains pour caractériser les animaux.
-> La Fontaine nous communique ses idées par le biais des animaux. Il évite la censure en utilisant l’argumentation indirecte. Il fait une critique sociale.
La leçon
1) Critique sociale au 17ème siècle • Critique de la cour et de ses courtisans. • Le roi aime la dissimulation. C’est un homme sévère. Si on ne lui dit pas ce qu’il veut entendre, il nous « envoie chez Pluton ». C’est lui qui décide