Fabricusis
Fabricius : Romain célèbre pour la simplicité de ses mœurs, sa probité (honnêteté), 280 avant J-C. J.J Rousseau invoque son nom pour rappeler aux Romains la simplicité et le courage de la république par rapport à la décadence de la Rome impérial de Néron (60 après JC) comparée à la France de son temps (1750).
Pompeuse : Affectation de grandeur, de recherche, gout du luxe, opposée à la modération et la vertu (le bon paysans, le bon sauvage, face à l’homme policé (civilisé).
Funeste : qui annonce la mort : splendeur funeste : oxymore. Funeste est repris à la ligne 19 et lié au mot arts : cet adjectifs annonce la mort des civilisations qui sont périssables comme « sinistre » dans la Trebbia Dans toute la première partie Rousseau s’exprime par des interrogations et des exclamions en faisant référence à l’homme vertueux : Fabricius et au régime vertueux : la république romaine vouée à la conquête du monde (1à4). Puis on parle d’un fait : la décadence de Rome (celle de Néron) cette décadence a pour cause en particulier la prolifération des arts venus des peuples vaincus qui ont entrainé le luxe qui corrompt les mœurs (pratiques morales).
Les Romains sont devenus, à cause des arts, esclaves de leurs propres esclaves. Pour bien frapper l’auditoire, Rousseau utilise un parallélisme de construction et martèle son discours.
5 – 7 – 8 - 9 : Que-Quelle-quel-quelles-que-…
13 : Ce sont – c’est
17 - 18 : hâtez-vous – brisez- brulez – chassez (impératifs, temps d’ordre)
25 – 26 : Que vit- il vit
7 points d’interrogations (4-7-8-9-10-11)
5 points d’exclamations * Le rythme est rapide, heurté : il faut frapper l’auditoire * Rousseau emploie l’abstrait pour le concret : la modération et la vertu : cela généralise le cas : on se place dans le domaine du moral * Rousseau critique en particulier les Grecs (Xénophobie) qui représente l’ « Art » * Les romains de la haute société parlaient la langue grecque (cf : le nègre de Surinam