Facebook , un enfer de la promotion de soi
1-Immédiateté
Internet correspond –tout comme le téléphone mobile- au désir de pouvoir joindre nos interlocuteurs et d’être joints par eux en tous lieux et à tout moment. C’est parfois une vraie forme d’avidité relationnelle ! Beaucoup de nos contemporains manifestent des signes d’intolérance à ne pas pouvoir joindre leur interlocuteur aussi vite qu’ils le voudraient…
Cette avidité produit d’ailleurs des messages de plus en plus brefs. On connaît de nombreuses abréviations des SMS. Le nouveau réseau Twitter, qui impose que le message fasse moins de 141 caractères, renforce encore cette tendance à l’abréviation.
2-Universalité
Avec internet tout est adressé à tous, autrement dit à personne précisément. Chaque message ressemble à une multitude de petites bouteilles contenant toutes le même message, jetées à la mer dans l’attente qu’un ou plusieurs interlocuteurs s’en emparent. Mais ce désir d’élargir ses relation à la planète entière s’accompagne souvent d’un paradoxe : après être allé explorer le plus lointain et le plus différent de soi, l’internaute se retrouve souvent à se rapprocher de gens qui partagent les mêmes goûts et les mêmes préoccupations que lui !
3-Intéresser plutôt que communiquer
La plupart des échanges engagés dans les espaces virtuels répondent à la règle qui est celle de Google. Cette règle consiste à faire apparaître en premier les espaces ou les productions qui recueillent le plus grand nombre de consultations. Que celles-ci se soient accompagnées de plaisir de dégoût ou de colère n’a aucune importance. Seul compte le nombre de visites. Appliquée aux nouveaux réseaux sociaux, la règle de Google consiste à vouloir se faire remarquer à tout prix. Le nombre d’interlocuteurs attirés importe bien plus que le jugement de chacun d’entre eux.
4-Identités simultanées
L’usage des pseudonymes sur internet