Facteurs endogènes de la délinquance juvénile
A- Facteurs endogènes a- l’acquisition du comportement infantin Tout au long du développement infantile, l’être humain est confronté aux problématiques liées à l’absence et à la perte d’objet. De même, il doit se former des représentations de ces objets à l’intérieur de lui mème. Ce processus ne se fait pas sans fluctuations pendant la période infantile car l’enfant est encore très dépendant de son environnement, donc de la réponse donnée par ses parents ou par les personnes qui prennent soin de lui, les premiers partenaires de l’interaction pulsionnelle.
L’adolescence ne fait que montrer les effets des premières expériences vécues, en particulier les possibilités de se construire des représentations des premiers objets de la pulsion. La dialectique entre le dedans et le dehors, entre le sujet et l’objet dans les premières interactions pulsionnelles est au cœur de certains troubles à l’adolescence, à l’exemple de la délinquance juvénile. Ainsi, l’enfant qui grandit doit abandonner les objets libidinaux à l’intérieur de la famille. L’opération adolescente consiste à réussir à remplacer ces premiers objets par d’autres hors de l’environnement familial, et à pouvoir maîtriser et sublimer les premières interactions pulsionnelles. Lorsqu’il n’y parvient pas et qu’une fixation se met en place, la délinquance est souvent choisie comme issue. b- l'adolescence L’adolescence est surtout un processus psychique, un ensemble de systèmes, qui oeuvre aux remaniements de la personnalité, favorisent sa maturation dans la résolution des conflits de base et ouvrent une