V – ANALYSE MORPHOLOGIQUE

Le Hêtre (Fagus sylvatica, Angiospermes Eudicotylédones, Fagacées) présente des tiges brunes et rigides : c’est donc une espèce ligneuse. Sa taille (30 à 40 mètres maximum) peut dépasser la limite des 7-8 mètres. Il s’agit donc d’un arbre. Il possède une unique tige principale ou tronc (de diamètre 1,5 mètres), dégarnie à la base et cylindrique. Son écorce est lisse et striée horizontalement. Elle est fine, peu épaisse et donc fragile. Elle est de couleur gris/vert ou gris/noir et elle est également tachetée de lichens incrustant.
Nous allons étudier la morphologie d’un rameau. Commençons par l’étude des feuilles, elles sont vertes, ovales, pointues et constituées d’un limbe faiblement denté et d’un court pétiole qui les rattachent au rameau principal. C’est un arbre feuillu, touffu donc à feuilles caduques avec des poils. Le limbe ne comporte pas plusieurs sous-unités : la feuille est donc simple. Le limbe comporte un limbe et les nervures marquées principales sont dans la continuité du pétiole d’où part de nombreuses nervures secondaires parallèle entre elles : la nervation est donc pennée. Les feuilles sont à nervures saillantes aux bords, soyeuses dessous. Les bourgeons quant à eux, sont bruns, pointus, écailleux et allongés. Le bourgeon terminal est responsable de l’allongement du rameau d’année en année. Les cicatrices laissées par les écailles des bourgeons montrent que les rameaux secondaires se développent moins que le rameau principal.
Ensuite, nous analysons la disposition des feuilles. Il y a une feuille par nœud donc il s’agit d’une disposition alterne. De plus, les feuilles sont sur le mêmes plan, c’est donc une disposition distique. Les feuilles ont une disposition horizontale, elles sont petites mais assez nombreuses. Elles forment donc un feuillage dense et laissent passer très peu de lumière.
Enfin, nous déterminons l’âge du rameau. D’après la position des cicatrices des écailles de bourgeon sur le rameau, on