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Faut-il préférer le principe d'équité à celui d'égalité pour assurer la cohésion sociale dans nos sociétés

1325 mots 6 pages
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DISSERTATION DE SES

Faut-il préferer le principe d'équité à celui d'égalité pour assurer la cohésion sociale dans notre société aujourd' hui ?

Dans nos sociétés démocratiques, il est difficile d'assurer la cohésion sociale et l'intégration des individus. Pour parvenir à cette cohésion sociale, on peut privilégier deux modèles : l' égalité et l'équité. On a souvent du mal à différencier ces deux concepts, cependant ils n'ont pas vraiment la meme signification. L'équité c'est l'égalité juste, l'égalité des chances. Tout le monde doit avoir cette meme chance de réussir, sans forcément arriver au meme niveau, pour qu'il y ait équité, tout le monde doit partir sur une meme ligne de départ et avoir dans la vie les memes chances de réussir, les memes atouts, indépendemment de certains critères sociaux. L'égalité c'est le fait que tout le monde ait le meme statut et les memes droits et devoirs, à première vue, c'est une vision idyllique mais quand on approfondi mieux, cela peut à contrario créer des inégalités, en partant du fait qu'il y a à la base de fortes injustices dans notre société. Cette question de préférer l'équité à l'égalité est très importante car c'est un fait d'actualité qui revient de façon permanente. Dans une première partie nous feront une description et une remise en cause du système égalitaire puis dans une deuxième partie nous expliquerons pourquoi un système d'équité est plus approprié, enfin dans une troisième partie, nous citerons les inconvénients de ce système d'équité.

Le système égalitaire axe son action sur le partage égalitaire des richesses, ce qui entrainerait une situation d'égalité réelle basée sur une distribution des richesses identique pour tous. Ce système est quelque peu idyllique car il souhaite l'égalité pour tous. Cependant, l’égalité formelle, c' est à dire l' égalité de droits des sociétés démocratiques n’aboutit pas toujours a une égalité réelle (égalité des situations). D'où une tension au sein de

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    Introduction : On sait depuis Tocqueville que la mise en place progressive de sociétés fondées au plan politique sur la souveraineté populaire est synonyme d’un processus tendant vers l’égalité des conditions qui combine une égalité juridique et politique, une égalité des chances et nécessairement une dimension d’égalité réelle puisqu’une telle société repose sur une culture de l’égalité. Il avait déjà vu que l’égalité se dérobe quand on croit l’avoir atteinte c’est-à-dire que l’idéal égalitaire souffre continûment de sa confrontation à la réalité économique et sociale. Nous sommes donc dans une société marquée par une diversité d’inégalités qu’il s agit d analyser et d’expliquer. L’exclusion est une forme d’inégalité (comme l’atteste l’usage du terme de « pauvreté »)….

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  • Bastien
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  • A qui appartient de décider de ce qui est juste ou injuste?
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    mais ce qui est juste relève également de la justice, autre niveau d’appréhension de ce qui est juste, condamner un homme qui en a volé un autre est juste, au nom du respect de la propriété privée. Injuste : ce qui n’est pas équitable, qui est faux, en fait, définition contraire de la précédente Problématique : La notion de décision est intiment liée à la notion de jugement. On peut alors reformuler notre sujet de la manière suivante : à qui appartient-il de juger de ce qui est juste et de ce que est injuste ? Ce jugement est un jugement de valeurs relatif à la justesse ou encore à la justice de quelque chose. Si nous nous plaçons au point de vue religieux, et en particulier chrétien, notre sujet ne se pose pas car ce pouvoir appartient à Dieu et se concrétise lors du jugement dernier.….

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