Le sujet associe deux concepts qui s'opposent l'un à l'autre : la justice et l'inégalité. C'est exact, la justice est contraire à l’égalité et les inégalités ont comme objectif de dénoncer une injustice. Nous allons tout d'abord analyser la notion d’égalité. Il faut noter, qu'il existe de nombreuses sortes d'égalités. L’État qui veut œuvrer dans le sens de l'égalité doit d'abord se poser la question de savoir « égalité de quoi ? ». On peut chercher à garantir une égalité des droits c'est-à-dire devant la loi entre tous les citoyens. On peut aussi vouloir garantir une égalité des chances c'est-à-dire que tous les individus quelque soit leur sexe, leur origine sociale ou ethnique ont au départ la même probabilité d'avoir accès à l'ensemble des positions sociales. On peut aussi faire le choix d'une égalité distributive. Ce qui correspond à déterminer une peine pour un type de crime précis, l’innocent et le coupable sont alors traités de manière différente. Une autre forme d'inégalité existe, elle est nommée la méritocratie, cette dernière consiste à faire en sorte de « donner à chacun ce qu’il mérite ». En effet, pour certains les inégalités sont dues au mérite et il n'y a pas lieu de les corriger. Il s’agit de récompenser des mérites. Enfin, la discrimination positive consiste à donner plus à ceux qui en ont le moins. Il s'agit d'un traitement préférentiel, volontairement accordé aux membres d'une minorité traditionnellement désavantagée afin de compenser les désavantages associés à cette appartenance. Dans ce cas de figure, on remet en cause l'égalité des droits et on donne des avantages aux discriminés pour favoriser l'égalité des chances.
En réalité, il n'y a pas d'égalité entre les personnes mais des différences. Ces différences deviennent des inégalités lorsqu’elles sont traduites en termes d’avantages et de désavantages. Ainsi, on différencie les notions de justice et d'égalité. On constate l'existence des inégalités : certaines sont de nature (un