Faut-il réviser le plan de reprise d’activité après sinistre ?
Certains problèmes restent d’actualité dans les entreprises. Les deux activités de sauvegarde/restauration et de reprise d’activité après sinistre, bien que traitées dans les entreprises depuis longtemps, sont encore deux sujets de préoccupation. Pourquoi ces deux domaines continuent-ils d’intéresser les directions des systèmes d’information (DSI) ? Parce que leur situation dans les entreprises n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être : les pratiques utilisées – quand elles le sont – ne répondent pas souvent aux véritables besoins.
Or, quand on dialogue avec les DSI sur leur protection de données, on s’aperçoit que beaucoup de sauvegardes/restaurations présentent des faiblesses et que les plans de reprise d’activité (PRA) ou de continuité d’activité (PCA) sont soit ignorés soit encore en cours de définition. Heureusement, nous rencontrons des situations où ces deux activités sont exécutées avec succès.
Nous avons réalisé, chez une grande société de service informatique indépendante (fonction personnel), une étude visant à faire évoluer leur système de continuité de service après sinistre.
Qu’elle était la situation existante ? Un plan de reprise d’activité très bien conçu et régulièrement testé. Il comportait, parmi ses principaux composants :
- un système de sauvegarde/restauration bien adapté à leur environnement informatique ;
- une organisation de continuité d’activité après sinistre comprenant une personne dont une partie de son temps est dédiée à cette activité, un plan de reprise dynamique et évolutif, une analyse des risques, des tests réels et réguliers (deux fois par an), un site externe de reprise ;
- un comité de direction parrainant toutes les actions nécessaires pour obtenir un plan de reprise efficace et à coût acceptable.
Il faut noter que les périodes de tests sont concrètes car elles impliquent en direct tous leurs clients
(plusieurs milliers). Tous les