Olivier Bécaille meurt un samedi à six heures du matin. Il entend sa femme Marguerite déclarer sa mort, à demi conscient, paralysé. Cette idée de la mort l'avait longtemps hanté. Il était souvent malade. Mariés à Guérande, Olivier craignait aujourd'hui qu'elle soit perdue, ignorante de tout. Il raisonne et espère se réveiller bientôt. La voisine, Mme Gabin, alertée par ses pleurs, tente de la consoler. Il assiste à sa, impuissant, à ses moindres actions. Le fils de Mme Gabin le croit mort également. Mme Gabin rappelle les formalités d'usage à Marguerite, appelle un voisin, Monsieur Simoneau qui accepte de se charger de tout, de passer à la mairie et de commander le convoi. L'angoisse d'Olivier monte alors et il espère que le médecin se rendra compte qu'il est en simple léthargie. Mais il laisse Olivier dans un profond désarroi. M. Simoneau et Mme Gabin éloignent Marguerite et bientôt, il est placé dans la bière et emmené jusqu'à l'église, puis dans un lieu désert, sous des arbres. Il est descendu , des cordes frottent contre les angles du cercueil. Il s'évanouit puis sort brusquement de sa perte de connaissance. Il crie mais il est enfermé, écrasé sous la terre. Il parvient à se dégager et à rouler dans la fosse voisine, nouvellement ouverte. Pour ne pas effrayer le gardien, il décide de rentrer seul chez lui mais sur la route, il s'évanouit et demeure trois semaines sans connaissance, recueilli par un vieux docteur. Lorsqu'enfin il retourne chez lui, Marguerite n'y est plus et ses noces sont prévues. Olivier ne vaut même plus la peine qu'on se souvienne de son nom.
La montée de l'angoisse d'Olivier en particulièrement décrite. On se met très facilement dans la peau d'Olivier il s'agit de Naturalisme. Il a conscience de son état, de ce qu'il est et il expérimente la mort qui lui a toujours fait peur et il est aussi jaloux de M. Simoneau. Marguerite est encore une enfant, tendre et douce. La scène de la mise en bière est vue de l'intérieur pour le lecteur et tous